Neuf bodybuilders rencontrés à la salle de sport de Clichy près de la cité internationale des arts, présentent leur routine d’entrainement hebdomadaire. Ils sont portés par un autre cycle, annuel, celui de la floraison des plantes de mon balcon. Ensemble ils déplacent le body-building par leurs parcours et leurs histoires, loin d’une récupération machiste et fasciste ou d’un fantasme théorique d’une glorification du capitalisme.
La fibre musculaire et végétale inspire un projet esthétique où la chair est matériau. Ce projet réalise un sentiment de protection par le corps ou par le jardin, ainsi que l’affranchissement du travail d’un registre aliénant vers un accomplissement personnel qui permet sociabilité et solidarité.