Chez moi (2021)

Un appartement. Un atelier. Un terrier. Un nid.

Ce corpus d’images réalisé dans mon lieu de vie, en pleine ville,

est un conte.

Les rues sont devenues désertes, tout s’est arrêté de battre au dehors comme un cœur ralenti, en apparence. On a fait place au silence.

Un silence propice. Lorsque l’on est dedans, trop longtemps, les rêves s’animent dans les ombres du soir, les lueurs du matin, derrière un meuble ou devant le rideau de l’entrée, « oh ! L’as tu vu passer ? »

L’espace devient le théâtre d’un eden, refaire ses repères, réinventer le vent, la chaleur du soleil, l’odeur de la mousse sur les pierres puis les entendre et finir par les voir, eux, les créatures, les innocents.

Sara Imloul, 2020.

My home

2021

An apartment. A studio. A burrow. A nest.

This body of images, made in my city dwelling, forms a tale.

The streets are deserted. Outside, the beat has slowed like a failing heart, or so it would seem. Silence presides. A propitious silence. When inside for too long, dreams come to life in the evening shadows, the first rays of morning light, behind a piece of furniture or in front of the curtain in the hall – “oh, did you see that?”.

The space becomes the stage for an Eden, where you must find your bearings, reinvent the wind, the heat from the sun, the scent of moss on stones, then hear, and finally see, them, the creatures, the innocent.

Sara Imloul, 2020

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